La Révolution brabançonne

En 1789, les réformes politiques et religieuses que veut imposer l'empereur Joseph II provoquent une insurrection réactonnaire et cléricale qui annéantit les principales réformes du despote éclairé, notamment l'Edit de Tolérance (1781) qui avait tenté d'éradiquer les discriminations dont souffraient les protestants[3].

Les États généraux ne reconnaissent plus l'autorité du souverain. Ce soulèvement est accompagné par la désintégration de l'armée impériale après sa défaite à Turnhout le 24 octobre 1789.

Cette révolution brabançonne donne lieu à des proclamations d'indépendance des différents « États », et la création, le 11 janvier 1790, de la confédération des États belgiques unis. La discorde entre les partis catholique et libéral gêne cependant considérablement la défense du pays et favorise le retour des troupes autrichiennes qui rétablissent leur autorité dès octobre de la même année.

À cette époque, Louis de Potter, un journaliste belge frondeur du "Courrier des Pays-Bas", était emprisonné à Lille pour ses écrits relativement anti-cléricaux et républicains. Durant plusieurs années, depuis sa geôle, il écrivit de nombreux ouvrages diffusés secrètement dans les provinces belges. Corollaire de la Révolution Brabançonne, le professeur Paul Harsin de l'université de Liège constata qu'une brève révolution flamande survint et permit la libération de Louis de Potter des barreaux hollando-espagnols en France, sous le nez des Autrichiens.

Poussé par les gens de Courtrai, Roubaix et alentours, Louis de Potter fut alors emmené en chariot vers Bruxelles et, l'histoire décrite par le prof. Harsin décrit que, depuis Gand, la population détacha les chevaux et tira le chariot jusqu'à Bruxelles. Alors porté sur les épaules des révolutionnaires et ovationné comme le "vrai chef de la révolution belge", Louis de Potter prononça la phrase qui devint la devise des Belges : "L'Union fait la force".

Louis de Potter n'eut de cesse que de critiquer le pouvoir imposé par des tiers pour les provinces belges réunies. Il fut en quelque sorte l'inventeur du "Mouvement libéral social" et, nommé par ses pairs à la tête du gouvernement provisoire (pour cause de doyenneté), devint ainsi le tout premier "premier ministre/ président" belge. Lorsque les nations décidèrent, avec l'appui des "grandes familles", de nommer une famille royale régnante, Louis de Potter fut déchu de ses pouvoirs populaires et fuit en exil en Italie où il mourut.[4]

 

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